Mercredi, la juge de district américaine Cecilia M. Altonaga du Tribunal de Miami, a prononcé une sentence de 9 ans de prison contre le Sénateur élu Guy Philippe, pour blanchiment d’argent tiré du trafic de stupéfiants… Read More
Mercredi, la juge de district américaine Cecilia M. Altonaga du Tribunal de Miami, a prononcé une sentence de 9 ans de prison contre le Sénateur élu Guy Philippe avec une ordonnance de jugement à suivre, d’un montant de 1,5 million de dollars, pour blanchiment d’argent tiré du trafic de stupéfiants. En vertu d’un accord judiciaire, Guy Philippe a éviter la prison à vie pour trafic de drogue. Guy Philippe n’a pas dit un mot lors de la lecture de sa sentence. Ses avocats ont qualifié la sentence de bon compromis, les chefs d’accusation les plus graves ayant été abandonnés. L’avocate de la défense, Zeljka Bozanic, a souligné que l’accord conclu ne prévoyait pas la coopération de son client visant des responsables haïtiens, contrairement une rumeur qui circule en Haïti.
Benjamin G. Greenberg, Procureur par intérim aux États-Unis pour le district Sud de la Floride; Le Procureur général adjoint par intérim Kenneth A. Blanco de la division criminelle du département de la Justice; Adolphus P. Wright, agent spécial chargé, « Drug Enforcement Administration » des États-Unis (DEA), Miami Field Division; Matthew G. Donahue, Agent spécial en charge, DEA, Division des Caraïbes; Et Kelly R. Jackson, agent spécial en charge, « Internal Revenue Service », Enquête criminelle (IRS-CI), Miami Field Office, ont fait l’annonce.
Philippe, 49 ans, a été condamné par la juge de district américaine Cecilia M. Altonaga, du district Sud de la Floride, après avoir plaidé coupable à un chef de conspiration pour commettre un blanchiment d’argent découlant de la réception de paiements en espèces provenant du produit de la vente de stupéfiants qui ont eu lieu à Miami, en Floride et ailleurs aux États-Unis à la fin des années 1990 et au début des années 2000. Selon les admissions faites dans le cadre du plaidoyer, à partir de la fin des années 1990, Philippe a sciemment utilisé son poste d’agent de police national haïtien de haut rang pour protéger les livraisons de drogue et les produits de la drogue qui arrivent en Haïti en échange de paiements en espèces. Philippe a admis que d’environ juin 1999 à avril 2003, il a reçu entre 1,5 et 3,5 millions de dollars en pots-de-vin de trafiquants de drogue, sachant que les paiements qu’il a reçus constituaient des produits de ventes de la cocaïne qui se sont produits à Miami, en Floride et ailleurs aux États-Unis. Philippe a également admis qu’il a partagé une partie de ces paiements avec les fonctionnaires de la Police nationale haïtienne et d’autres membres du personnel de sécurité pour assurer leur soutien continu aux futurs envois de drogue arrivant en Haïti. Philippe a utilisé ces paiements pour acheter une résidence dans le comté de Broward, en Floride; Et se soutenir et soutenir sa famille aux États-Unis.
En outre, Philippe a transféré le produit provenant de la vente de cocaïne, d’un montant de 376,000 $, de banques en Haïti et en Équateur à un compte bancaire commun à Miami. Pour éviter la détection, Philippe a utilisé les noms d”autres pour transmettre les fonds à son compte. Philippe a en outre admis qu’il avait prévu que plus de 70,000 $ provenant du produit de la drogue soit déposé dans son compte qui ont été fait dans une série de dépôts de moins de 10,000 $ pour éviter les exigences de déclaration fédérale des États-Unis.
La DEA et le IRS-CI ont enquêté sur l’affaire. Le Bureau des affaires internationales de la Division criminelle, le Bureau de la sécurité diplomatique, le bureau pays de la DEA Port-au-Prince, Division terrain des Caraibes, le Groupe de travail sur les fugitifs des services des maréchaux des États-Unis, le Bureau fédéral d’enquête, l’immigration et l’application des douanes, le « Homeland Security Investigations and Enforcement and Removal Operations », et le Bureau des opérations sur le terrain de Miami, des Douanes et de la Protection des frontières, a fourni une assistance en la matière. Les avocats adjoints des États-Unis, Lynn M. Kirkpatrick et Andy R. Camacho, du district sud de la Floride, et l’avocat principal de première instance Mark A. Irish de la Section du blanchiment d’argent et de la récupération des biens de la Division criminelle ont poursuivi cette affaire.
Le bureau du procureur des États-Unis et nos partenaires fédéraux louent le gouvernement d’Haïti, y compris le ministère de la Justice, la police nationale haïtienne et la Brigade de Lutte contre le Trafic de Stupéfiants (BLTS) pour le maintien de l’État de droit et l’aide aux homologues américains.
Cette affaire est le résultat des efforts déployés par le « Organized Crime Drug Enforcement Task Force » (OCDETF) un partenariat qui regroupe l’expertise combinée et les compétences uniques des organismes d’application de la loi fédéraux, étatiques et locaux. La mission principale du programme OCDETF est d’identifier, perturber, démanteler et poursuivre les membres de haut niveau du trafic de drogue, du trafic d’armes et des organisations et entreprises de blanchiment d’argent.