Lundi, dans une déclaration, l’Organisation Politique Fanmi Lavalas met l’emphase sur la mise en place du nouveau gouvernement de consensus qu’il qualifie de « régime de facto, qui concrétise le projet d’établissement d’une dictature »…Lundi, dans une déclaration, l’Organisation Politique Fanmi Lavalas qui se présente comme le « représentant de la majorité du peuple haïtien » et le « Chef de file de l’opposition modérée », critique notamment la répression et la violence policière lors des manifestations populaire, soulignant qu’un État de droit « implique le respect de la liberté d’expression ».
Mais, Fanmi Lavalas met surtout l’emphase sur la mise en place du nouveau gouvernement de consensus qu’il qualifie de « régime de facto, qui concrétise le projet d’établissement d’une dictature ».
« […] L’État de droit implique avant tout le respect de la Constitution. Fanmi Lavalas rejette la violence et la position extrémiste adoptée par le gouvernement de facto. La rupture de l’ordre constitutionnel et la violation de la loi mère, plongent le pays dans l’illégalité. Gouverner seul, tel a été le but recherché par l’Exécutif dès son installation en mai 2011.
Après des années de lutte, le peuple haïtien se retrouve encore une fois sous un régime de facto qui concrétise le projet d’établissement d’une dictature.
La Constitution et les principes démocratiques en vigueur dans tous les pays civilisés, établissent pour tous les citoyens, le devoir de résister et de combattre l’oppression que véhicule la dictature.
Aussi, Nous, Fanmi Lavalas, condamnons la violence d’où qu’elle vienne et réaffirmons notre détermination à lutter pour que des élections libres, honnêtes et démocratiques se tiennent cette année dans un climat de Paix […] »