Après une grande période de répit, des organisations politiques opposant au gouvernement Martelly-Paul…
Après une période de répit, des organisations politiques hostiles au gouvernement Martelly-Paul (Fanmi Lavalas, Mopod, Plateforme « Pitit Desalin ) ont été une nouvelle fois dans les rues de la capitale. « Ce gouvernement de pilleurs et d’exploiteurs doit partir et laisser la place à une équipe de service, a fulminé Louis Gérald Gilles. Le gouvernement refuse de baisser le prix de l’essence, tandis qu’il a les moyens de le faire. Il suffit que les chefs réduisent leurs dépenses », explique-t-il. De son côté, Assad Volcy a fustigé la passivité des autorités gouvernementales face à la remontée du phénomène de l’insécurité dans la capitale. « D’un côté, le pouvoir parle d’élections, d’un autre, il organise un climat d’insécurité dans la capitale. Ces crimes ne sont pas dus à l’insécurité généralisée, mais c’est une décision politique qui a été prise par le régime pour montrer que le climat n’est pas propice aux élections », estime-t-il. Pour sa part, Turneb Delpé du MOPOD a indiqué que son regroupement ne se prononce pas encore sur les questions électorales. « La position du MOPOD reste la mobilisation pour obtenir le départ du gouvernement Martelly-Paul », a-t-il déclaré, ajoutant qu’en plus des revendications antérieures, sa structure politique veut l’endiguement de la machine de l’insécurité qui sème le deuil dans l’aire métropolitaine. Les agents du CIMO, qui habituellement sécurisaient tout le parcours des manifestations, étaient remarqués presque à la fin de la manifestation, à Turgeau. Des manifestants ont cassé des pare-brise de véhicules, pour la plupart immatriculées privé, à l’avenue Christophe et à la rue Capois. La manif a abouti aux environs du Champ de Mars, non loin de la Faculté d’ethnologie, avec quelques dizaines de participants. Les plus aventureux. Les manifestants donnent rendez-vous ce samedi pour une deuxième manifestation. Lundi et mardi, une grève est également prévue. Sur le parcours, des militants demandent aux parents de laisser leurs enfants à la maison. Ces manifestants veulent, par tous les moyens, obtenir gain de cause.