Dans son rapport publié le 29 juin, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), se dit « inquiet au plus haut point » devant « la grande détérioration de la situation sécuritaire » en Haïti… Read More

Dans son rapport publié le 29 juin, le Réseau National de Défense des Droits Humains (RNDDH), se dit « inquiet au plus haut point » devant « la grande détérioration de la situation sécuritaire » en Haïti caractérisée entre autres par des assassinats, des lynchages, des cambriolages et des brutalités policières… alors que le pouvoir centrale ne cesse de faire des déclarations pour rassurer la population sur la baisse de l’insécurité au pays, faute de pouvoir mettre un terme a cette insécurité croissante…

Le rapport indique que pour la période allant de janvier à juin 2017, au moins 94 personnes sont mortes par balles en Haïti soit une moyenne d’un mort tous les 2 jours. Cependant souligne le RNDDH, « la zone métropolitaine de Port-au-Prince reste l’endroit le plus dangereux du pays où il ne se passe pas de jour sans qu’au moins un cas d’assassinat ou d’agression physique ne soit enregistré ».

Une situation qui sème la peur au sein des familles haïtiennes. Le RDNNH estime de son devoir de faire le point par rapport a cette situation et rapporte les faits dans son rapport détaillé et de recommander notamment aux autorités du Conseil Supérieur de la Police Nationale (CSPN) :

•D’analyser les causes réelles et profondes de cette recrudescence de l’insécurité et d’y intervenir efficacement en vue de l’endiguer ;

•De prendre les sanctions qui s’imposent à l’encontre des agents de la Police Nationale d’Haïti (PNH), qui se sont rendus coupables de brutalités policières et d’acheminer leurs dossiers aux autorités judiciaires.