Après le 7 février et un pouvoir toujours en place, la mobilisation s’est affaiblit mais Jean Charles Moïse très motivé, compte jouer les prolongations affirmant avoir obtenu un consensus d’une vingtaine de Partis politiques…

Après le 7 février 2024 et un pouvoir toujours en place, la mobilisation s’est affaiblit mais Jean Charles Moïse très motivé, compte jouer les prolongations affirmant en conférence de presse avoir obtenu un consensus avec une vingtaine de Partis politiques.

Pour lui, les États Unis sont les premiers responsables de la situation et ses critiques sont virulentes à l’encontre des diplomates étrangers qui soutiennent le Premier Ministre. Moïse, très excité, avertit que les membres et les alliés du gouvernement et leurs résidences seront des cibles prônant la transformation des prochaines manifestation en « Dechoukaj » afin de renverser le pouvoir en place…

Vendredi 9 février sur les ondes d’une radio de la capitale le leader du Parti d’opposition radicale «Pitit Dessalin» a reconnu avoir fait « une alliance conjoncturelle et contre-nature » avec notamment l’ancien chef des rebelles Guy Philippe expliquant qu’il ne pouvait pas faire la bataille seul « […] j’ai besoin de réunir tout le monde pour avoir assez de force afin de chasser Ariel Henry.. »

Selon Jean Charles Moïse ces alliances se limiteront au renversement du pouvoir en place et la mise en place d’un nouveau gouvernement [HL : de transition] Selon lui, le nouveau Gouvernement sera composé d’une douzaine de Ministres («des sages») qui choisiront un Premier Ministre qui sera à la tête du nouveau gouvernement qui règlera tous les problèmes (sécurité, CEP, élections, aide aux personnes déplacées, justice pour les victimes de criminels et amélioration des relations internationales…)
Soulignons que selon Marta Hurtado, Porte-parole du Haut-Commissariat des Droits de l’Homme (HCDH) « « Des manifestations antigouvernementales de rue et des troubles civils, soutenus par les partis politiques d’opposition, ont eu lieu ces dernières semaines dans au moins 24 villes du pays, y compris dans la capitale. […] qui réclament le départ du chef du gouvernement. Entre le 20 janvier et le 7 février, au moins 16 personnes ont été tuées et 29 autres blessées, principalement dans le cadre d’affrontements entre manifestants et policiers…