Pour sa cinquième assemblée générale annuelle, l’organisation Tribune nationale de la jeunesse haïtienne (TNJH) a réuni, le samedi 28 février 2015, à l’hôtel Royal Oasis, plusieurs centaines de personnes, membres adhérents et invités spéciaux, dans un élan de retrouvailles et de renforcement des liens entre la jeunesse de la diaspora et celle d’Haïti. Au cours de cette assemblée générale, la TNJH a également honoré plusieurs personnalités de différentes sphères d’activité pour la qualité ainsi que la pertinence de leur travail au sein de leur communauté. Read More

Des centaines de personnes ont pris part, samedi, à la cinquième assemblée générale annuelle de la TNJH, qui s’est déroulé cette année sur le thème « Jeunesse d’Haïti, jeunesse de la diaspora, une seule jeunesse, une nation ». Tirés à quatre épingles, les participants, durant toute la cérémonie, qui a duré plusieurs heures, ont savouré cet instant de retrouvailles qui, par moments, prenait une allure festive. Le véritable clou de cette 5e assemblée générale a été sans conteste la remise de certificats à certaines personnalités qui, selon les lunettes de la TNJH, oeuvrent « pour le bien-être du pays ».

Dans ses propos de circonstance, le président de la TNJH, Henry Claude Dieudonné, a indiqué que ladite organisation promeut la culture haïtienne, et prône, entre autres, l’inclusion sociale, le respect et l’application des principes républicains, et le rapatriement de toutes les ressources humaines d’Haïti pour les mettre au profit de la mère patrie. De plus, la TNJH, a-t-il souligné, préconise principalement l’encadrement d’une jeunesse montante et forte, le civisme et le patriotisme afin de « revivifier toutes nos prouesses et valeurs nationales ».

C’est dans cette optique que cette jeune organisation a tenu à saluer et à honorer les mérites de certains acteurs de la vie nationale tant dans les sphères politique et entrepreneuriale que dans la sphère médiatique. Parmi les personnalités qui sont reparties ce soir-là avec une distinction, nous pouvons citer : le ministre des Haïtiens vivant à l’étranger, Olicier Pierriche; la mairesse de Pétion-Ville, Yvanka Jolicoeur; l’ex-première dame et candidate malheureuse à la dernière présidentielle, Mirlande Manigat, l’ex-directeur général de la Police nationale d’Haïti, Mario Andrésol; l’entrepreneur et P.D.G. de l’hôtel Royal Oasis, Jerry Tardieu; et enfin, nos collègues du journal, Robenson Geffrard et Frantz Duval, rédacteur en chef du doyen de la presse haïtienne, Le Nouvelliste.

Frantz Duval et Robenson Geffrard, tout juste après avoir reçu leur distinction, ont fait part à une journaliste d’un média de la capitale de leur sentiment de fierté et de leur contentement. « Ce prix couronne l’effort du journal et récompense chaque journaliste de la salle de rédaction qui, chaque jour davantage, travaille à rehausser le standard de l’institution […] Ce prix prouve que Le Nouvelliste a beaucoup de lecteurs tant à travers le pays que dans la diaspora », a déclaré Frantz Duval, qui en a profité pour lancer aux jeunes son traditionnel message « de mettre tout leur cœur et toute leur ardeur dans tout ce qu’ils font tout en essayant de donner le meilleur d’eux-mêmes». Robenson Geffrard, qui a aussi abondé dans le même sens, s’est dit satisfait de ce prix qui, selon lui, est une marque de reconnaissance pour tout l’effort qu’il déploie quotidiennement afin d’informer les lecteurs du Nouvelliste et les auditeurs de Magik 9.

Fondée en août 2008 à New York par Karl Henry Périclès et Jean-Adlert Birotte, la TNJH, a depuis sa creation, travaillé sur des projets de violence domestique, « délinquance juvénile » et de prévention du cancer du sein. Selon Karl Henry Périclès, l’organisation, à travers ses ambassadeurs, est présente dans sept pays, dont le Canada, les États-Unis, la République dominicaine, le Venezuela, etc.

Dans sa démarche politique, la TNJH « se veut un outil de persuasion et de support au gouvernement haïtien appelé à garantir les droits inaliénables, les libertés individuelles, et à promouvoir le bien-être social et économique prescrit par la Constitution haïtienne ». Aussi, elle se veut la « voix de la République d’Haïti », la voix des « sans-voix », où tous les fils et filles de la nation peuvent soumettre leurs cahiers de doléances nationales.

Ainsi, plusieurs potentiels candidats aux prochaines législatives et qui, peut-être, vont bénéficier du support de la TNJH, ont été présents à cette assemblée. Le président Henry Claude Dieudonné a cordialement invité les jeunes à adhérer à la vision de son organisation.