Le secteur dit démocratique et populaire rejette toute idée de négociation et de cohabitation avec le président Jovenel Moïse.
Nous ne voulons pas de gouvernement d’union nationale avec Jovenel Moïse. Nous n’irons pas aux élections avec Jovenel Moïse », renouvelle à nouveau Me. Michel André, porte-parole du Secteur démocratique et populaire, à travers des tweets publiés sur son compte Twitter.
Jovenel Moïse est illégitime. Il n’a aucun pouvoir pour modifier la Constitution, estime, dans un entretien accordé à AlterRadio et AlterPresse, Me. Michel André, qui réagissait sur les réformes constitutionnelles, souhaitées par Jovenel Moïse.
Il y aura un remaniement de la Constitution, après l’installation d’un gouvernement de transition à la tête du pays, déclare le Secteur démocratique et populaire.
« La solution de la crise passe par la démission de Jovenel Moïse. Il faut un procès Petrocaribe et une conférence nationale », souhaite-t-il, appelant à la reprise de la mobilisation dans le pays pour renverser le régime tèt kale au pouvoir.
La Commission interaméricaine de droits humains (Cidh) a encouragé une reprise du dialogue politique en Haïti, « élément clé », dit-elle, « pour préserver les institutions démocratiques et éviter le risque d’immobilisme ».
Pour sa part, le secrétaire d’État américain, Michael Pompeo, a appelé les autorités haïtiennes à élaborer un calendrier et fixer une date pour la tenue des prochaines élections en Haïti, dans une interview exclusive, accordée, le jeudi 23 janvier 2020, au journal Miami Herald.
source Alter Presse