Mardi, la ville de Petit-Goâve a connu une journée d’extrême violence, d’affrontements entre des manifestants ayant répondu à l’appel du « Front Mixte de Libération » et les partisans du pouvoir local…
Mardi, la ville de Petit-Goâve a connu une journée d’extrême violence, d’affrontements entre des manifestants ayant répondu à l’appel du « Front Mixte de Libération » une branche de l’opposition locale (dirigée par Gerson Constant, Getheau Lindor, Alain Pierre, Nosalhito Soliman, Francis Lindor) et les partisans du pouvoir local.
Pour cette 11 eme journée de manifestation, l’opposition réclamait toujours la révocation de la mairesse Sandra Jules et une bonne gestion de la commune…
Le militant politique Me André Michel, venu soutenir l’opposition a été acclamé par les manifestants. Me Michel les a encouragé à poursuivre leur mouvement de soulèvement et réclamé la tenue d’élections générales anticipées dans le pays « Je suis venu soutenir la branche locale de l’opposition. La semaine prochaine, je serai à Jacmel dans le cadre de la mobilisation générale » a déclaré Me André Michel.
La situation a commencé à se détériorer devant le Lycée Faustin Soulouque où des pierres ont été lancées contre les manifestants par des individus non identifiés. Ce qui n’a pas empêcher la marche de se poursuivre sur la Grand’rue au rythme des slogans hostiles aux autorités locales.
Arrivée à la rue Lamarre, la situation s’est aggravée, quand des hommes identifiés par certains manifestants, comme des proches du pouvoir local leur ont lancé des pierres, caché derrière le véhicule de la police. Les manifestants en colère ont accusé les policiers de complicités, accusations démenties par les policier qui ont déclaré avoir été également victimes et touchés par des pierres
À la rue Geffrard, les deux camps se sont livrés bataille à coup de pierres. Selon des témoins un groupe d’individus en cagoule, circulant en pick-up, armées de bâtons, de couteaux et d’armes à feu ont soudainement attaqué les manifestant de l’opposition, les frappants et blessant 3 manifestants à coups de couteaux, dont deux gravement : Mondor Dieuseul et Daniel Dorléan, qui ont été transportées d’urgence à Port-au-Prince. Les manifestants pris de panique, couraient dans toutes les directions, alors que les agresseurs selon des témoins, prenaient la fuite dans leur prick-up…